3. Enraciner
Nommer & célébrer ses racines,
Hériter de la culture de mon territoire,
Vivre en petite société.


Pour se projeter dans la vie, l’enfant doit
répondre à trois questions :
-
d’où je viens ?
-
où je suis & grandis ?
-
où et comment je/nous allons - en société ?
S’enraciner, c’est appartenir, comprendre et transmettre.
Cela passe par la connaissance de ses racines, la découverte de son environnement, l’héritage d’une culture commune et l’expérience concrète d’appartenir et contribuer à la petite société qu’est l’école.
Nommer et célébrer ses racines
Chaque enfant apprend à se questionner – nationalité ? Origines ? Religion ? Lieu de naissance ? Mais aussi toutes les appartenances qui composent son identité de manière permanente ou transitoire. “Je suis unique et magnifique !”
Hériter de la culture de son territoire
Il s’agit d’avoir les clés de compréhension de son environnement (rue Alphonse Daudet, les collines de Pagnol...), et de vivre la culture que nous avons en partage.
Le lever des couleurs
Drapeaux marseillais, français et européen, le chant des hymnes, le choix d’œuvres marquantes et les sorties du vendredi à la découverte de Marseille et de sa région renforcent l’ancrage culturel des élèves.
Vivre en petite société
Il s’agit de permettre à l’enfant de réussir une expérience de vie en petite société, où il a une place et contribue, pour le préparer à une vie sociale adulte.
Nous partageons une culture d’école commune qui nous unit : uniforme, patrimoine commun de jeux, chants, traditions, rites ou rituels solennels ou festifs...
Forts de ce lien, les enfants vivent des expériences de dépassement et d’engagement pour la société (nature, culture, solidarité...).
“Je suis fier de mes racines, de notre culture, de notre héritage.
Je m'engage dans la société car j'y ai ma place.”


« L’engagement de l’école en faveur de la mixité sociale et de l’accueil des enfants ayant des besoins particuliers est également essentiel. Cette diversité enrichit notre communauté et enseigne aux élèves le respect des différences.»
— Marie-Laure, enseignante

« L'enracinement reste peut-être le besoin le plus important de l'âme humaine. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir.»
— Simone WEIL, L’Enracinement, 1949.